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L’arrêt cardiaque

Qu’est ce qu’un arrêt cardiaque ?

Communément appelé « mort subite de l’adulte », l’arrêt cardiaque est dû à un trouble du rythme du cœur.

En effet, le cœur cesse subitement de pomper en raison d’un problème au niveau du système électrique du cœur, provoquant ainsi une fibrillation ventriculaire. Les victimes d’un arrêt cardiaque soudain ne ressentent en général aucun signe avant-coureur ou symptôme. Un arrêt cardiaque soudain peut arriver à tout le monde.

Il est essentiel que les cellules cardiaques se contractent simultanément pour provoquer la contraction du cœur qui propulse le sang dans l’organisme. En cas de fibrillation ventriculaire, principale cause de l’arrêt cardiaque, la contraction des cellules devient anarchique. Par conséquent, le cœur ne se contracte plus et la circulation sanguine s’arrête. Dès lors le cerveau n’est plus irrigué par le sang et le sujet perd connaissance, puis la mort cérébrale survient en quelques minutes…

S’il est pris en charge très rapidement, on peut faire repartir le cœur et éviter ainsi de lourdes séquelles ou le décès de la victime.

Les chances de survie d’une personne frappée d’un arrêt de cardiaque soudain dépendent d’une réanimation immédiate (premiers soins de réanimation).

L’utilisation d’un défibrillateur automatique externe (DAE) dans les premières minutes qui suivent un arrêt cardiaque soudain permet d’augmenter les chances de survie de la victime de manière significative.
A partir de l’instant de l’arrêt cardiaque chaque minute qui s’écoule jusqu’au moment des premiers gestes de réanimation cardio-pulmonaire, représente une perte de chance de survie de 10%. Il faut donc intervenir dans les 4 premières minutes avant que les séquelles deviennent irréversibles au niveau du cerveau et avoir le maximum de chance de sauver la victime.

Pourquoi le cœur s’arrête-t-il ?

Lorsque tout fonctionne bien, le muscle cardiaque se contracte régulièrement pour envoyer le sang dans tout le corps. Ces mouvements coordonnés et automatiques sont impulsés par un circuit électrique, qui régit l’activité cardiaque.

Soudainement, l’activité de ce circuit se dérègle et le cœur se met à fonctionner anormalement : il n’est plus en rythme, c’est la fibrillation ventriculaire. On parle aussi d’arythmie. Ces contractions anarchiques empêchent le cœur d’assurer sa fonction de pompe et d’irriguer le reste de l’organisme.

Comment reconnaitre un arrêt cardiaque ?

La victime perd connaissance, tombe ; elle ne réagit pas quand on lui parle, quand on la stimule. Elle ne respire pas ou les mouvements respiratoires sont inefficaces, lents, bruyants et anarchiques (=gasps). C’est un arrêt cardiaque ! Agissez immédiatement ! Dès la troisième minute, privé d’oxygène, le cerveau commence à souffrir et des lésions apparaissent.

Quelle est la différence entre une crise et un arrêt cardiaque ?

En simplifiant, on peut dire que la crise cardiaque est une affaire de plomberie et l’arrêt cardiaque d’électricité. La crise cardiaque (infarctus du myocarde) est en général causée par une obstruction de l’artère coronaire (l’artère qui alimente le cœur) ; un arrêt cardiaque peut être causé par une crise cardiaque mais peut également se produire chez des personnes en bonne santé sans aucun antécédent médical.

Quels sont les principes de la fibrillation ?

La circulation du sang dans le corps humain est assurée par le cœur afin d’apporter aux cellules l’oxygène nécessaire à leur fonctionnement. Le cœur est composé de quatre cavités qui sont alternativement remplies ou contractées, à la manière d’une pompe. Ces mouvements du cœur sont commandés par de faibles signaux électriques réguliers.

A la suite de certaines conditions d’efforts, de maladies, de différents facteurs biologiques ou d’accidents, les signaux électriques pilotant le cœur peuvent se dérégler et commander des mouvements désordonnés et très rapides : c’est la fibrillation. Dans ces circonstances, le cœur n’assure plus sa fonction de pompage et les cellules de l’organisme sont détériorées par l’absence d’oxygène. Des dommages irréversibles et la mort peuvent alors survenir très rapidement.

Lorsqu’un cœur est en fibrillation, on peut lui imposer de reprendre un rythme normal en lui envoyant un choc électrique. Ceci provoque une réinitialisation des influx électriques reçus par le cœur afin de lui permettre de retrouver un rythme qui lui permettra d’assurer à nouveau la fonction de pompage.

Ce choc est délivré par un appareil spécial, le défibrillateur, par l’intermédiaire de deux électrodes placées sur le corps de la victime en des endroits précis favorisant la traversée du cœur par le courant électrique.

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